La cornemuse remonte problablement à l'antiquité car on en trouve trace au 1er siècle après Jésus-Christ 
où Suétone relate que Néron en aurait joué de l'utricularius. Cést un instrument populaire pratiqué pqr 
les bergers et les menestrels.
Il se compose d'une poche en peau servant de reservoir d'air dans laquells sont fixés plusieurs tuyaux. 
La poche est alimentée en air soit au moyen de la bouche et d'un porte vent, soit par un soufflet actionné 
par le musicien (placé sous son coude libre). La poche est placée sous le bras qui sert à réguler la 
pression.
La cornemuse comporte un chalumeau mélodique et un ou plusieurs chalumeau monodique dit bourdon. Au 
moyen-âge les cornemuses avaient un seul bourdon, puis ce nombre passe à deux ou trois à la période 
renaissance. Au XVIIème siècle Martin Hotteterre perfectionne l'instrument qui devient chromatique sous le 
nom de musette de cour.
La cornemuse existe dans le monde entier et est très présente en Europe où chaque pays en possède plusieurs 
types.
 
C'est une cornemuse qui se gonfle à láide d'un porte-vent. Le chalumeau mélodique doté d'une anche double, 
est à perce conique et possède six ou sept trous de jeu et deux trous d'accord. Il y a un seul bourdon à 
perce cylindrique doté d'une anche simple et d'un résonateur. Les binious kozh sont souvent construits sur 
une gamme de Si bémol, maos on en trouve aussi en Fa, Sol ou La. Sa tessiture est d'un octave au dessus de 
celle de la bombarde.
 
C'est une réplique de la grande cornemuse écossaise qui fut importé en Bretagne dès la fin du XIXème 
siècle. Il comporte trois bourdons et joue dans la tonalité de Si bémol accompagné par la bombarde.
 
C'est une descendante directe des cornemuses médiévales dont elle a gardé tous les aspects.
L'instrument est gonflé au moyen d'un porte-vent, et comporte un chalumeau mélodique et un bourdon. Le 
chalumeau mélodique de perce conique est doté d'une anche double et possède 7 trous de jeu et deux trous 
d'accord. bourdon à perce cylindrique doté d'une anche simple et d'un résonateur.
 
La boha est une cornemuse de Gascogne dont le sac est en peau de chêvre retournée (poils à l'intérieur). 
L'instrument est gonflé à la bouche au moyen d'un porte-vent et comporte un chalumeau mélodique et un 
bourdon également mélodique dans la mesure où il peut produire de deux à trois notes.
Le chalumeau mélodique est à anche simple, et de perce cylindrique ce qui lui donne une étendue d'un seul 
octave. Il est percé de coinq à six trous de jeu sur le dessus, d'un trou sur le dessous et d'une fente 
d'accord qui fait entendre la sous-tonique avec le petit doigt. Le bourdon peut être qualifié de chalumeau 
d'accompagnement, car il possède de deux à trois trous permettant de faire un accompagnement. Une petite 
pièce de bois ou de cire attachée à une ficelle ou chainette permet d'occulter un trou de manière 
permanente.
 
C'est une grande cornemuse du Languedoc dont le sac est constitué d'une chêvre entière (d'où le nom 
craba) ou parfois d'un agneau. Elle est gonflé à la bouche au moyent d'un porte-vent, et comprend un 
chalumeau mélodique et un grand bourdon porté sur l'épaule.
 
La cabrette est une petite cornemuse gonflée généralement par un soufflet, mais il en existe une forme 
possédant un porte-vent. Le chalumeau mélodique (aussi nommé pied) est inséré dans un boitier parallèlement à un petit 
bourdon (ou chanterelle) généralement muet (il est actif sur les cabrettes à bouche). L'absence de bourdon permet une 
grande richesse de jeu autour de la note dominante. L'ensemble chalumeau, bourdon se démonte en une seule 
pièce, permettant ainsi de changer de tonalité. La tête est la partie restant sur le sac, et 
elle est souvent très richement sculpté. La taille du chalumeau mélodique indiquée en centimètres détermine la 
tonalité : 39 = Do, 42 = Si, 44 = Si bémol, 47 = La, etc... La plupart des instruments étaient 
fabriqués à Paris où les auvergnats étaient nombreux.
 
Elle doit son nom à son inventeur Joseph Béchonnet luthier à Effiat dans le Puy de Dôme. Cette 
cornemuse est gonflée au moyen d'un soufflet, et comporte un chalumeau mélodique à anche double et perce 
conique régulière, et trois bourdons. Le chalumeau mélodique est géneralement d'une longeur de 16". Sur 
le même boitier sont raccordés un bourdon en Sol parallèle au chalumeau mélodique et à l'arrière un petit 
bourdon accordé à la note de base du haubois. Un grand bourdon est placé à la base du sac et point vers 
l'avant du musicien.
 
La chabrette est un cornemuse gonflée à la bouche et comportant un chalumeau mélodique et deux bourdons. 
Le chalumeau mélodique est constitué de plusieurs segments et comporte souvent une clef pour atteindre la 
sous-tonique avec le petit doigt.Le petit bourdon est fixé au boitier parallèlement au chalumeau mélodique. 
Le grand bourdon possède une perce en "S" pour diminuer sa longeur et se pose sur le bras du musicien.
Le boitier des chabrettes est très orné, souvent de miroirs, ainsi que les tuyausx qui sont ornés d'os, 
d'ivoire, d'étain ou de plomb.
 
Il s'agit de cornemuses gonflées à la bouche, et comprenant un chalumeau mélodique et deux bourdons. 
Le chalumeau mélodique  est de perce conique, et muni d'une anche double. Il comporte sept trous sur le 
dessus, deux trous de pouce en dessius et deux trous d'accord près du pavillon. Le petit bourdon est 
placé parrallèlement au chalumeau mélodique sur le boitier, et le grand bourdon est porté sur l'épaule. 
Il a exitsté des modéles de différentes tailles de chalumeau et bourdons (14", 23"), mais les plus courrants sont 
16" (Sol) et 20" (Ré).













 
Cette cornemuse gonflée à la bouche a un tuyau mélodique et un bourdon de perces cylindriques avec des anches simples. Un second tuyau mélodique construit dans une autre tonalité est souvent disponible.





 
Cornemuse gonflée à la bouche dont le hautbois comporte trois perces cylindriques équipés d'anches simples. Deux perces servent à la mélodie et la troisiéme est un bourdon. Un grand bourdon séparé est lui aussi de perce cylindirque et à anche simple.
 
Parfois nommée Wielkopolska, cette cornemuse est gonflée par un soufflet. Le tuyau mélodique a une perce cylindrique et une anche simple ainsi que le bourdon replié.
 
C'est une cornemuse gonflée par un soufflet composée d'un chalumeau mélodique et de trois bourdons 
montés sur un boitier. Le chalumeau mélodique est de perce conique et des clefs permettent un jeu
chromatique. Les bourdons sont munis de clefs que le musicien actionne avec son poignet pour 
l'accompagnement de la mélodie. Cette cornemuse est probablement la plus élaborée car elle  a une grande 
richesse de jeu et une étendue chromatique de deux octaves. Le musicien joue assis à cause de la 
configuration de l'instrument.
 
C'est l'instrument emblèmatique des cornemuses à travers le monde, et nombre de personnes pensent qu'il 
n'existe que cette sorte de cornemuse. Cette cornemuse est gonflée à la bouche et comprend un chalumeau 
mélodique et trois bourdons. Le chalumeau mélodique joue sur une gamme de Si bémol et les trois bourdons 
sont dont accordés sur des Si bémols à différentes hauteurs.




